Une lecture rapide du mois d’août. Est-ce par intuition que j’ai eu envie de lire ce livre, en tout cas, il est arrivé pile dans ma vie. Un mois avant le décès de papa.
Cet ouvrage, c’est en fait un mémoire déguisé : l’auteur s’est caché derrière le vouvoiement du narrateur, mais on le pardonne en déduisant qu’il avait besoin d’une carapace, chose nécessaire au journaliste pour se protéger, être capable de parler de soi, décrire des tranches de vie qui sont dans le genre, hyper douloureuses.
Un retour en arrière honnête et sensible, peut-être unpeu innasumé. Des tas de trucs intimes et ultra émotifs, racontés avec retenue, alors qu’on a juste envie de dire à l’auteur que c’est ok, qu’il peut se lâcher lousse, nous déballer ses tripes, sans s’en faire pour les éclaboussures. Parce que la vie, c’est pas tout lisse. Ça éclabousse.