Le meilleur moment de l’adisk selon moi : la présentation du félix pour meilleur spectacle humour par les gars des Trois Accords, ironiquement bien souligné par une version instrumentale d’une pièce de Arcade Fire en background.
Je vous laisse contempler ici l’absence totale de commentaires de ma part, j’aime mieux me mordre la langue 7 fois et me pincer en même temps. 90% de musique de matante pour les matantes, musique plate pour pas réveiller ou bousculer personne, manque d’audace et d’originalité flagrant, solutions répétées, recyclées et sur-réutilisées. ZZZzzzzzzzzzz z z z z z zzzzz. Oops, j’me suis échappé j’pense.
ps: félicitations aux excellents Dumas, Les Trois Accords et Pierre Lapointe pour leurs trophés pleinement mérités. Je regrette que Malajube n’aie pas pu mettre le parté dans la place et brasser les matantes unpeu. Je regrette que la vraie relève, celle qui fait sortir le monde et shaker la ville le soir passé 10h, n’aie pas été plus vivement représentée et impliquée dans ce gala.
‚ÄúToday’s audience isn’t listening at all – it’s participating‚Äù
William Gibson.
Pourquoi, au fait, ils ne soulignent pas d’artistes anglo à l’ADISQ?
Oui, bien d’accord avec toi. Faudrait que l’ADISQ accorde plus de place aux artistes qui font de la musique en anglais. Si les artistes sont Québécois et qu’ils sont bons, pourquoi les ghettoïser dans une seule catégorie (album anglo de l’année, qui a d’ailleurs été gagnée par… Gregory Charles!!! Incroyable!).
Après l’intégration de la relève, qui semble avoir été fait, l’intégration des anglos sera peut-être le prochain défi?!? Si les Diouf peuvent être nominés en chantant en langues africaines, pourquoi pas Arcade Fire et tous les autres qui le font en anglais???
La vérité est ailleurs… La révolution est dans votre tête. Vous êtes la révolution. Faites ce que vous êtes et soyez ce que vous faites. IDEAS spread in the LINKS like VIRUS in the BRAIN !
l’Adisq c’est ca. C’est purement québecois, pratiquement un outil pour pousser la souveraineté. je suis souverainiste.
La musique genre ”Danny Dubé” c’est vraiment Zzzzzzzzz…
Un peu plus de Jérome Minière et Dumas svp.Radio-Cadenas.
Il y a quand meme eu mention de Malajube par Pierre Lapointe!!!
J’avoue completement pour le coté anglophone…ca bouge au max du coté anglos et pourtant… 🙁
Ou faut-il porter plainte?! Je vais envoyer un courriellllll!
J-F B
ton commentaire par rapport à radio-canada est totalement dans le champs… l’ADISQ ce n’est pas R-C et R-C n’est pas l’ADISQ… R-C est le diffuseur, cest pas eux qui organise l’événement.
Pas vu l’ADISQ cette année (pas de télé et c’est pas diffusé aux États-Unis, de toutes façons).
Mais il y a une tendance unique, au Québec, dans le domaine “culturel” (arts, spectacles, média, etc.). C’est en partie la convergence des média, en partie l’influence de certaines personalités et en partie une espèce d’émancipation. Il est possible au Québec de ne consommer que des “produits culturels” québécois. Alors que le Québec se tournait autrefois vers la France ou même vers les États-Unis, il y a une véritable “industrie culturelle” au Québec qui satisfait au besoin d’une partie de la population (la “masse”, selon certains). L’idée, c’est pas nécessairement d’exporter cette industrie, mais de satisfaire au plus grand nombre, “à l’interne”.
D’un certain côté, c’est vraiment fascinant. Une population plus petite que la population de plusieurs grandes villes qui réussit à subvenir à ses besoins dans certains domaines “culturels”. Mais l’effet de cette possibilité, c’est aussi que ces productions doivent satisfaire à un grand nombre de personnes et que cette industrie est centrée sur elle-même. C’est pas seulement une question des deux “solitudes” qui s’ignorent l’une l’autre. C’est aussi une sélection très spécifique de ce qui devrait plaire à un groupe précis, vu comme représentant de la population au grand complet.
On peut parler de contrôle et tout ça. Mais ça encourage aussi un mouvement créatif. Si si! En ce sens qu’on laisse tranquilles ceux qui veulent vraiment sortir des sentiers battus. Oh, on les met pas nécessairement en évidence. Mais on leur offre quand même certaines choses qui ne seraient pas offertes ailleurs (des bourses, par exemple) et on ne les force pas à se plier au goût du jour. C’est aussi une forme de liberté que de ne pas avoir à jouer de la musique commerciale. C’est pas tous les artistes qui veulent faire leur “run de lait” en participant aux diveres émissions de variétés.
Aussi les artistes doivent s’inscrire pour participer à l’ADISQ…
Alors si Arcade Fire ou Wolf Parade auraient voulu être dans la catégorie “artiste s’étant le plus illustré hors québec”, il aurait d’abors fallu que ces bands s’inscrivent. Alors arrêter de chialer que l’ADISQ ne fait pas de place aux bands anglophones.
Je crois que les Arcade Fire et autres en ont un peu rien à foutre de l’ADISQ. Et c’est correct en un sens.
ah oui… aux JUNO’s … ya pas plus de quebecois…
on a chacun notre gala