Ma ville sur un nuage

Victo ville lumière, ville des mille-et-un illuminés. Berceau de nombreux gens en feu, bassin où autrefois se sont ennuyés un groupe d’adolescents allumés qui s’y sont fait brulés vif avant de s’envoler, au lendemain de leur majorité, vers un centre urbain qu’ils disaient paradis, gang d’enflammés abrutis par le feu qui leur montait aux yeux.

Victo, un samedi soir en 2005, j’y revient pour voir comment ma ville a vieillie sans moi et les autres.

Victo, c’est en hommage à mes souvenirs que je monte au ciel pour fumer un joint dans ma tête et me droguer aux airs de musiques que j’aime. Au ciel, sur le top enneigé du Mont St-Michel, un samedi soir à victo, direction le pôle nord, mon bout de campagne, réservoir de tout mes pêchés, années de jeunesse consommées dont il me reste des milions de souvenirs, quelques uns flous et d’autre ben trop clair et puissants, assez pour me demander si c’est bien moi qui était là à moitiée absente, à vide de feu, enflammée en dedans sans personne pour me prendre au sérieux.

22h21 Victo un samedi soir, vous voulez pas savoir.

3 comments

  1. Effets surnaturels de la campagne… Bienvenue chez vous.

  2. Quel beau texte. Tu écris bien.

    Si tu écris comme ça à chaque fois que tu parles de choses personnelles, tu devrais t’y adonner plus souvent, car c’est très agréable à lire.

    Belle et triste cette nostalgie des endroits qui ont marqué nos adolescences.

  3. Sacré Victo… il manque juste la molle au lac avec ça he he !

    En passant, gros gras te fait dire bonjour he he !

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