Dans un article intitulé “La cage à connards”, Pierre Foglia nous fesait part ce weekend de son dégout en ce qui a trait au placement publicitaire au cinéma.
“… Le meilleur placement de produits est celui qui ne se remarque pas tant il s’insère naturellement dans l’histoire, inconsciemment mémorisé…”
Suite à ma récente entrée où je parlais justement de marketing responsable et socialement acceptable, pas nécessaire de vous dire que j’appuie fortement les propos de Foglia, et je vous invite à aller voir un bout d’entrevue dans lequel on demande à David Lynch ce qu’il pense du product placement…
Citoyens du monde, ouvrez-vous les yeux! Demandez-vous, qu’est-ce qu’on essaie de me vendre? Pourquoi? Les publicitaires ont-ils vraiment à coeur mes intérêts ou bien les leurs et ceux de leurs clients? Qui produit, et avec quoi, et à quel prix pour notre culture, notre santé physique, mentale, et pour l’environnement?
Je reviendrai sur tout ça, très très bientôt…
Le commentaire de Lynch est assez direct, mais il résume assez bien la situation. En tant que réalisateur de court-métrage, je sens qu’on est de plus en plus confronté à la réalité du box-office américain : donner un “show” d’image. On n’essaie même plus d’être inventif en produisant des images fortes avec peu de moyens. Lynch est un réalisteur que je respecte, car il a su rester authentique autant dans les images qu’il produit que dans ses propos.
Merci à Lynch de toujours être aussi franc.