Web 2.0 : les 3V (vérité, variété, voix) à Infopresse

Voici la fiche résumé des points que j’ai apportés lors de ma participation à la table ronde infopresse de ce matin, encore unpeu bric-à-braque mais tout y est :

Introduction
– à propos de meïdia : observateurs et utilisateurs de nouvelles technologies web, nous fesons partis des 1% qui créent du contenu, et aussi du 99% qui analysent et observent;
– nous oeuvrons dans le web depuis 10 ans;
– m-c, à propos de moi (blogue depuis 5 ans, podcast depuis 2004, en 2002 j’était à l’emploi en tant que D.A. dans une agence, prônant déjà les vertues des outils de blogues et des communautées en ligne, ce qui était mal reçu par mes supérieurs);
– les principales questions à se poser, peut importe le concept ou la technologie utilisée, il faut maintenant répondre à de nouvelle demandes venant des 14-35 : (les 3V) demande pour la variété, la vérité et l’obtention d’une voix. Faute de réponses à cette demande, des miliers d’amateurs utilisent maintenant les outils disponibles pour créer eux même leurs propres contenus;
– vision à long terme : rerdécouvrir le web, le future de la télé, la radio, les médias écrits et le web qui convergeront vers un même support;
– notre but premier en tant qu’entreprise n’est pas de faire vendre un produit, mais bien de réponde à une demande (les 3V encore une fois) et créant une entreprise viable à long terme basée sur de nouvelles valeures;
– notre mandat : développer des concepts et produits innovateurs utilisant ces nouvelles technologies web pour répondre aux nouvelles demandes.

Qui sont ces nouveaux joueurs et que vont-ils changer dans la façon de voir Internet?
Ce qu’il y a d’essentiel à comprendre en lien avec les technologies web en émergence, remonter à la base des communautés et outils de partage qui caractérisent le web 2.0 pour comprender l’engouement :

la perte de confiance envers les médias traditionnels et les corporations, les nouveaux besoins, les demandes d’une nouvelle génération (3V) :
a) une demande pour plus de variété : avoir accès à de nouveaux contenus texte, audio vidéo, nouvelles approches, contenus plus personnel, spontanés, locaux et internationaux
b) une demande pour plus de vérité : que les médias et corporations fassent preuve de plus de transparence, spontanéité, sensibilité, honnêteté, authenticité
c) avoir une voix : fin de la communication à un sens, participation, création, partage, pouvoir passer de passif à actif.

Les moyens pris par les 14-35 pour répondre à ces nouveaux besoins, une organisation sociale :
– utilisation des nouveaux outils disponibles (ipod, cell, caméra, les blogues et espaces de partage disponibles sur le web)
– des milliers d’amateurs deviennent créateurs de contenus, transmetteurs, éditeurs, annonceurs, vendeurs, producteurs

Quelles stratégies et quels modèles économiques doivent-ils développer pour viser la rentabilité?
– entreprises 2.0 : flexible, transparente, honnête, drivé par la passion et l’innovation
– inventer de nouveaux modèles d’affaire : pay per use, publicité intelligente (target advertising), participation des usagers
– expérimenter, sortir des sentiers battus, prendre des risques

Quelles sont les nouvelles réalités auxquelles les marques et les médias doivent faire face?
– de nouveaux besoin des clientèles 14-35 et 50+
– perte de contrôle, transparence
– de nouveaux canaux de communication sont ouverts, le consommateur a une voix
le consommateur devient dans certains cas un concurrent
– mélange du média citoyen + citizen marketer + média traditionnel

Y a-t-il réellement des perspectives de développement à long terme?
– oui si on est ingénieux, curieux, si on comprend les vrai besoins (3V)
– non si on ne fait que du copier-coller de machines à succès
– demandons-nous plustôt si la télé offre des perspectives de développement à long terme (! la télé HD, qui a besoin de ça?!?)
– le web = la télé et la radio de demain

Qu’est ce que doivent comprendre les annonceurs aujourd’hui dans la façon de concevoir leurs communications de demain?
faire partis des communautés en ligne, comprendre les besoins et outils, non seulement être observateur
– créer un blogue n’est pas la solution à tout les problèmes
– ne pas utiliser le terme ‘web 2.0’ comme un buzzword pour vendre un concept

Laisser plus de place au consommateur, lui permettre de participer activement ne représente t-il pas une perte de contrôle pour la marque?
– mon exemple : MusiquePlus et le VoxPop en ligne où l’ouverture d’un nouveau canal de communication est modéré
– l’évolution avant tout, expérimentons, soyons flexible face au changements, tout est à réinventer
– soyez humain dans vos approches : flexibilitée, curiosité, sensibilitée, empathie, sens de l’humour

Recommendatoins : notes sur mon blogue, le Cluetrain manifesto.

3 comments

  1. “ne pas utiliser le terme ‘web 2.0’ comme un buzzword pour vendre un concept”

    Merci d’avoir inclus cette recommandation! ; )

  2. Ah oui, le cluetrain! C’est incroyable, juste “markets are conversations” c’est déjà quelque chose de très difficile à faire passer comme message, surtout quand la thématique d’une journée est “Les marques y ont-elles leur place?”…

    Comment ça participe à une conversation, “une marque”?

    Oui, je sais que tu as déjà plusieurs éléments de réponses, moi aussi, mais des fois, j’me dis, on part de vraiment loin!

    PS. Après YouTube et YouNiversity, YouNilever?

  3. Très bon compte rendu – merci. J’ai surtout accroché sur la dernière phrase : “- soyez humain dans vos approches : flexibilitée, curiosité, sensibilitée, empathie, sens de l’humour”.

    J’ai commencé à “faire du multimédia” en 1993 alors que nos outils sur le Web étaient Gopher et autre outil de recherche universitaire de base. Depuis toujours il est évident pour mois que l’intérêt du Web est humain et je me fais un devoir de le mettre de l’avant dans chacun de mes projets – mais parfois le manque de ressource me rend la tâche plus difficile.

    Nous passon tellement de temps à développer, débugger et débrouissailler que l’humain semble être mis de côté. Mais la nature fait bien les choses, les technologies et les projets qui oublient le côté humain finissent toujours par mourir.

    Vive l’humain!

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