Avec l’arrivé du temps des fêtes qui annonce la fin de l’année, les incontournables tops (of the pops) sont plus répendus que les flocons de neiges sur la métropole. Pour faire comme tout le monde, je vais y aller moi aussi de mon top local. Les facteurs scientifiques qui ont guidé mes choix n’ont pas vraiment été l’originalité des compositions, l’aboutissement de l’oeuvre et toutes ces variables plus journalistique et donc pleine de rigueur. Parceque la musique c’est tout sauf objectif. Dans le fond ce qui compte vraiment c’est si j’ai pris le temps d’aller acheter l’album, d’en faire mes top8 amis sur myspace et surtout; le Play Count de mon iTune. Finalement, il ne faut pas juste se dire “ouin, c’est intéressant”, mais bien l’écouter en boucle. Donc, il y a sûrement des trucs que j’ai même pas entendus et qui devrait se retrouver ici, mais whatever… Alors voici, dans un pseudo ordre, mon meilleur du local. D’abord les albums suivis des chansons de l’année. Pis pour être fin et permettre une plus grande visibilité, les chansons de la première catégorie ne se retrouveront pas dans la deuxième. En complément de programme, un vidéoclip, parce que faut que ça se fasse voir ce monde la et que Musique Plus ça suce.
— ALBUMS ———-
Les Matins de Grands Soirs (Blow The Fuse Records, 15 août 2006)
LES BREASTFEEDERS
Le deuxième opus du ‘plusse meilleur groupe rock québécois all-over’ (sorry Malajube, je vous aime quand même) est moins rétro-rock-yéyé et plus punky-rock-garoché dans ta face. La recette habituelle reçoit une pincée extra piquante; des paroles recherchés et presque philosophique, du gueulage de Luc, des riffs de guitare héros de Sunny, une section rythmique béton avec Luc à la basse et Fred Fortin (en torse pour les dames) au défonçage de batterie, Johnny Maldoror au Johnny Maldoror et la charmante Suzie au féminin. Comme sur le premier album quatre chansons sont sous la tutelle vocale de la miss. Constance. Dans le fond, j’attends juste que Les Breastfeeders deviennent Le Suzie McLelove Experience.
Funny Funiculaire :
Gisèle (Indica, 22 août 2006)
XAVIER CAFÉ√èNE
Caféïne était baveux, pleins d’attitude, ceinture clouté; un vrai bad boy du rock Montréalais quoi! Il vivait (j’imagine) de sexe, drogue et roche et roule et avais probablement couché avec votre blonde. Tout ça est (pratiquement) chose du passé. La maturité (euh, la trentaine) a frappé notre homme et les chansons accrocheuses attaquent des sujet plus profonds et l’on sent même un certain engagement social. Xavier a toujours été un grand compositeur, ici, son talent est indéniable et le tout dans la difficilement rockable langue de Molière. Certains morceaux sont des bombes atomiques musicales, particulièrement Montréal (Cette Ville) et Gisèle. On sent vraiment son évolution personnelle et l’on a pratiquement envie de le serrer dans nos bras ou de lui donner une bonne tape dans le dos.
Montréal (Cette Ville) :
Hind Hind Legs (Equator, 18 avril 2006)
THE LOVELY FEATHERS
Ce premier album, réalisé par James Shaw (Metric), démontre bien que ce fut une sage décision de lâcher l’école pour la musique. Bien qu’ils nous ressortent quatre chansons du premier EP (My Best Friend Daniel, 2004), sous des titres légèrement différents, le tout s’avère un kaléidoscope de délire indie rock. Des paroles étranges, des mélodies joyeuses et des duels de voix et de guitare entre les deux ‘frontmans’.
Frantic :
L’Idéologie des Stars (Saboteur, 07 novembre 2006)
NUMÉRO#
Ils nous avaient mis l’eau à la bouche avec Lâche Ton Style, nous ont fait danser comme des jeunes filles avec Star Modèle et ont défoncé la baraque (accompagné de Omnikrom) avec Chewing Gum. Les beats electo-pop qui tuent, l’attitude de star, les paroles ironico-dérisoires sont au rendez-vous. C’est une véritable épopée pop, de myspace à CKOI et si ça continue bientôt un featuring de (insérer le nom d’une pop star mondiale, tsé genre Britney Spears). Je me calme (un peu) avec cette sucrerie car sinon je vais faire une surdose et n’y reviendrai plus, comme ceux qui ne peuvent plus sentir la Vodka après en avoir trop abusé.
Ils n’ont pas encore de clip, mais Mathieu Grondin y travaille.
En attendant les gars de Vox Pop Montreal en avait fait leurs version au iPod Battle Video. On visionne sur leur blog.
Sexor (Turbo, 02 mai 2006)
TIGA
D’abord, prix du meilleur titre d’album, coquin va! Tiga nous avait bien préparé à son premier album studio avec les tubes You Gonna Want Me, Louder Than A Bomb et Pleasure From The Bass, tous préalablement sortis en 12 pouces (tsé des vinyles) et composant le noyau fort de l’album. D’ailleurs à part (Far From) Home, 3 Weeks et deux reprise (Nine Inch Nails, Talking Heads) aucunes des autres pièces ne réussissent à les surpasser. On savait qu’il était doué comme producteur/dj/wonderboy mais il s’en sort aussi bien comme chanteur avec son débit bien particulier, à peine chanter, qui tend vers la narration.
(Far From) Home :
— SINGLES ———-
Étienne D’Août
MALAJUBE
Trompe-L’œil (Dare To Care Records, 07 février 2006)
Les enfants chéris de la scène indpendante francophone montréalaise m’ont complètement charmé avec une chanson pas mal plus douce que leur régistre énervé habituel. On pourait pratiquement sortir l’affreux terme ‘ballade’ ici mais rien n’y change, c’est un bijoux de subtilité candide. Vivement un clip.
Deux Par Deux Rassemblés
PIERRE LAPOINTE
La Forêt des Mals-Aimés (Audiogram, 21 mars 2006)
Le chanteur populaire, qui avait d’ailleur prêté quelque vocalise sur un autre hit de Malajube (Montréal -40), nous a sortis un gros hit. Pour sa plume affuté, le personnage pseudo-prétentieux, nous démontré que le vilon ça kick et le clip rétro-buzzé-kitch. D’ailleur le remix de Ghislain Poirier ne fait rien pour calmer les ardeurs.
The Truth About Cats And Dogs (Is That They Die)
PONY UP
Make Love To The Judges With Your Eyes (Dim Mak, 09 mai 2006)
Dès que le démo de cette chanson fut sortis sur le web je n’ai pas pus arrêter de me la passer en boucle. Pourquoi la voix de Sara m’est autant hyptnotisante? Tell me why, tell me why.
J’Garde √áa Réal
PAWA UP FIRST avec SÉBA
Introducing New Details (Dare To Care Records, 2006)
En attendant L’IntégraLLL de Gatineau, Séba est allé faire des siennes sur les mélodies de Pawa Up First. Le beat est suprenament entrainent pour un groupe instrumental inclassifiable. Parce que Séba parle des siens pis ça m’interpèle, ça ce me touche et me rejoint (so what que ça soit un de me meilleur ami!). Pas de clip, mais la prestation au lancement de l’album.
Compter les Corps
VULGAIRES MACHINS
Compter les Corps (Indica, 2006)
Parce qu’on a tous besoin de temps à autre d’être faché contre la société et de se sentir punk et engagé, sans tout pêter bêtement. Les mots sont plus puissant qu’un char à l’enver en feu sur le cover du Journal de Mourial.
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Dans l’esprit des party de No√´l de bureau, le label Dare To Care Records nous offre le sien. Eli fait dire d’arriver tôt et de se mettre chic. √áa va être plein d’agrément. Le flyer dit tout. Joyeuses fêtes.
La plus longue entrée sur Vu d’ici, à vie!
je serai au parté D2C!
wow tout un post erik
le clip de gatineau leve m exite au plus haut point pour janvier dire que je fessaie de la place sur mon ordi pour ca live la.
mOON ET eRIK, VOUS ETES tops