Webcom Montréal, mes notes sur la conférence de Loic :
– l’explosion des blogues, un nouveau moyen de se faire entendre sans être journaliste
– les blogues, pas populaires partout : toute les cultures n’aiment pas s’exprimer fort
– les blogueurs veulent une information véridique, pas une réalité modifiée par les médias
– les blogues, est-ce de l’information? non, mais une conversation où tous discutent de leurs passions – contenus pour des niches, pas pour le mainstream média
– constat : beaucoup de politicien européens ont leur blogue, podcast ou vidéocast
– pourquoi ces nouveaux contenus amateurs ont tellement d’Impact? la réponse réside dans le contact d’humain à humain, des voix qui ont plus de crédibilité que la pluspart des médias traditionnels
– la longue traine et les modèles d’affaires : apprendre à désaprendre le modèle de publicité traditionnel, révolution publicitaire, nous passons d’une ère du masse média à une ère de conversation ou le bouche à oreille a beaucoup de pouvoir
– naissance d’une génération d’entrepreneurs qui créent leur emplois à partir de leurs passions
– l’authenticité, les faux blogues par des publicitaires
– les blogues personnels et d’entreprises : l’identitée virtuelle et le google rank
– pour les entreprises, comment traiter les blogueurs? comme des journalistes, et accepter la critique (transparence)
– l’internet de demain, un avenir collaboratif
– la différence entre les blogues médias (blogues de journalistes) et les blogues d’amateurs est claire : les journalistes bloguent de la même manière qu’ils publient dans les médias, l’innovation n’y est pas et les contenus ne sont pas différents de ceux qui sont plubliés dans les médias traditionnels.
Rien de nouveau, mais une belle synthèse.
Merci de partager avec nous des moments de cette conférence à laquelle je ne puis me permettre de participer.
brem
Tout à fait d’accord avec brem. En fait, ton résumé peut être utile pour expliquer le phénomène à des gens qui ne sont pas certains de le comprendre.
À propos du journalisme, certains semblent vouloir accorder aux blogueurs exactement le même statut qu’aux journalistes. Non seulement c’est pas réaliste, ça serait utile pour personne. L’idée, c’est que les gens ont besoin de modèles et ont généralement tendance à se fier à d’anciens modèles. C’est normal, mais faut dépasser ce stade. Pas que le bloguage est si nouveau que ça, mais c’est pas utile d’enfermer le blogue dans les anciennes catégories.
La plupart des blogueurs et de leurs lecteurs ont saisi la nouvelle dynamique mais il y a une force d’inertie, de résistance au changement qui essaie d’imposer des modèles journalistiques aux blogueurs. Je pense surtout aux procédures juridiques par lesquels les blogueurs acquièrent certaines des mêmes protections et responsabilités que les journalistes. C’est pas mauvais en soi, mais la différence entre blogueurs et journalistes demeure fondamentale.
Sur la confiance et le dialogue, j’ai espoir que les blogueurs et le Net en général réussit à faire comprendre aux gens qu’il n’y a pas d’information pure (biais contextuels, personnels, langagiers), que le prestige de la source n’a pas nécessairement de lien avec la validité de l’information et que, finalement, il faut tout prendre avec un grain de sel. Que ça provienne du New York Times, de Wikipedia, ou des Presses universitaires de France.
En fait, le public semble pouvoir être beaucoup plus avisé que beaucoup de journalistes semblent le croire. Un ancien coloc, étudiant en journalisme, me disait que les gens sont trop “stupides” pour comprendre et qu’il fallait tout leur donner à la petiter cuiller. Les blogueurs prouvent que les gens sont prêts à réfléchir plus à fond sur les questions qui les touchent, même si la plupart des commentaires des lecteurs de blogues populaires démontrent une virulence peu réflexive.
Enfin… On va bien finir par trouver notre place.