Hear the award-winning New Yorker columnist talk about the power of large groups (including on the Internet) to make remarkably intelligent decisions. The session will also cover the problems and challenges that large groups present.
Highly inspiring conference about how groups of people can be smarter than an individual, about the collective intelligence and the net being the best tool to tap into this hidden knowledge.
J’ai écouté l’intro. je veux pas faire une grosse critique; jai quand même pas lu l’ouvrage au complet, je remarque quelque problèmes par contre.
1. ils utilisent un langage qu’il emprunte de science humaine, comme pour ajouter une “valeur” à ce qu’il affirme. par exemple, il utilise le terme “cognition problem”. La cognition est un domaine de la psychologie. Cependant, c’est un domaine qui étudie des processus mentaux fondamentaux. Par exemple, la mémoire, le langage, la sémantique, etc. Je vois pas qu’est-ce que ca l’a à voir avec la sociologie (parce qu’on parle de sociologie dans cet ouvrage).
Il semble effleuré la notion de pouvoir dans la société. Plutot il rabaisse tout à la notion de “groupe”. Alors les travailleurs forment un “groupe” tout comme les “actionnaires” en forment un autre. Mais son analyse est bien trop loin de la réalité. Il cherche à montrer que les groupes peuvent être intelligents, mais finalement que chaque groupe a son “domaine” de fabrication de solutions. C’est absurde.
Je vous conseillerais de lire “La société malade de la gestion: idéologie gestionnaire, pouvoir managérial et harcèlement social” du sociologue Vincent De Gaulejac. Il explique très bien le jeu de pouvoir qui s’excerce dans nos sociétés hypermoderne. Je fais un lien avec cela parce que l’idéologie gestionnaire cherche justement à prendre des “solutions” venant de divers groupes. Cependant ces “solutions” doivent toujours s’arrimer à l’idéologie dominante (le capitalisme) et donc on s’appercoit bien que c’est le groupe des actionnaires qui imposent cela. Alors comment peut-on sérieusement parler d’intelligence de groupe? Ca me parrait insignifiant.
éric
Peut-être pas insignifiant mais superficiel.
Je sais bien que ce genre d’analyse semble appuyer l’idée que les blogs ou internet au sens large renferment une idéologie implicite et révolutionnaire. Or, il n’en est rien à mon humble avis (Répondez-moi là-dessus si vous pouvez, j’espère seulement me tromper).
En mon sens, le capitalisme a changé. Moins autoritaire, moins hiérarchisé, il s’incruste quand même dans l’esprit des gens. Les compagnies cherchent constament de nouveaux moyens d’augmenter leurs profits tout en réduisant leurs dépenses (Je vous apprends rien j’en suis sur). Alors, les blogs, internet, ne peuvent-ils pas devenir un nouveau moyen pour d’énormes entreprises de retirer un profit très intéressant sur du contenu pour lequel ils n’auront jamais payé. Par exemple, tout le traffic que génère les sites comme “myspace”, “blogspot”, etc. enrichie des gens, quelque part. Or, il ne paie personne pour le contenu qui se retrouve sur leurs réseaux.
Cela me fracasse l’esprit. Pendant que des gens cherchent à se défénir en créant du contenu original ou non sur le web, des compagnies font de l’argent avec tout. Peut-on imaginer réalistement un futur où le contenu culturel provient d’une multitude de sources; naïvement des gens chercheraient à produire le meilleur contenu possible afin d’avoir du succès. Dans ce contexte, des entreprises pourraient bénéficier de cette compétition entre les individus.
Donc, en quoi ce “nouveau” mode de communication est révolutionnaire? Il est peut-être réformateur à la limite, mais aucunement révolutionnaire.
éric millette