À quelques jours des élections, j’ai l’impression que le Québec est divisé en deux, à une nuance près.
D’un coté, des gens qui se battent pour leurs acquis financiers et leur confort individuel, remettant leur pouvoir et leur confiance entre les mains d’une autorité patriarcale accompagnée de sa hiérarchie d’hommes d’affaires, qui eux s’occupent de tout pendant que le travailleur-esclave s’épuise à enrichir le portefeuille du 1%.
Fatalistes, ils s’opposent à une autre partie de la population qu’ils jugent naïve, égoïste et idéaliste : une catégorie de citoyens conscients de leur pouvoir, qui se savent responsables et qui ont le courage et l’inspiration nécessaires pour travailler à l’inévitable restructuration de l’ordre mondial.
Cette partie de la population sait qu’elle est co-créatrice de son environnement, est sensibilisée aux enjeux internationaux et planétaires, et veut participer à la gestion du Québec et à son essort. Ce groupe dont je fais partis sait que pour vivre en harmonie une communauté a besoin d’économistes, d’artistes, de travailleurs, de scientifiques, de parents, d’ados, d’étudiants, de seniors, d’immigrés et d’expatriés – et que tous ont quelques chose à contribuer.
L’histoire nous a appris que de créer et maintenir la division par la haine et la peur est régressif, maladif et destructeur. Ces pratiques sont archaïques et ne mènent qu’à la violence et au monopole du pouvoir par une élite, laissant 99% de l’humanité défavorisée.
La démocratie hiérarchique devrait faire place à un gouvernement solutionniste* non hiérarchique, qui sait unir et responsabiliser ses citoyens, les valoriser, emplifier notre capacité de créer, réparer, améliorer et vivre dignement et égaux ensemble.
Allez voter.
*J’entend par gouvernement solutionniste un gouvernement qui se dédie à solutionner les problèmes existants en arrêtant d’en créer de nouveaux.