Most people can’t. So many of my loved friends and family members dont allow themselves to dream, and now, seems like it narrows down to me, me the one who always said i made my way dreaming.
These days feel like i am trying to exorcise the worse of me – believe me, it ain’t fun! I thought i was fairly “aware” of my so called negative thoughts, the lazy disturbing ones napping in the conscious and subconscious mind, but it looks like i am just walking over issues i have faced years ago, this time just from a higher view, a different perspective – but nothing that makes it easier than the previous time.
Three weeks of ups and downs, head high in the sky, and a little later deep down the drain. Dreaming of the most beautiful future, then hitting my nose on a wall of fears, this same wall i thought i went over the day i called myself an adult.
Ups and downs, Dreams and Fears.
As i wrote some weeks ago, i am now working on a life mission, the one in which my task is to bring to life a work of art which i am dreaming of since years. A piece which is 100% me – no one to tell me how or when to do it – and what i apprehended as being a living dream became something i’d rather not call a nightmare, but still, it gives me chills.
Working on such a project, where you as an artist are fully involved, requires more than just discipline and talent – it requires a great deal of courage to face your demons, all these negative thoughts and critical voices inside your head, and an almost beyond this world capacity to auto-motivate yourself e-ve-ry-day of e-ve-ry-week, this until completion of the project. All this because as it turned out, suddenly you are the client, and the work must be up to your standards, and you must deliver.
Now the question is, how to kick out these demons and motivate myself to be up to the page everyday so that i could complete the project i most dream of doing? The problem i guess is that most of us can’t dream big, which would mean to kick out deliberately the demons, to use the power i have to motivate myself by filling my head with joyful and colorful possible scenarios, this instead of thinking that i can’t do it, that the work is no good, that no one’s gonna get it, and that no one loves me anyway!
This brings me to raise some questions about our capacity to dream big. Can you see yourself going through a dream project with ease, even with fun? Can you see yourself holding your work, this along with an enormous amount of money because people actually buy your work? Can you see yourself winning prizes from this work, having Bono calling you to say ‘hey really nice work, i wanted to thank you personally…‘ ? I know these are a little extreme, but can you just dream half this big?
As it is, most of people can’t. And this is dreadfully sad – as my beloved boyfriend would say, we wouldn’t be flying to the moon if no one would have dreamt of it.
Un soir, il y a quelque mois, un ami en visite chez moi annonce qu’il veut inventer quelque chose de pratique…
“Inventer”, “Découvrir” c’est un gros rêve.
Je n’ai pu m’empêcher de rire. Premièrement, parce que cet “ami” n’a rien d’un inventeur et qu’il annonce souvent quelque chose sans qu’aucune action ne suive. Deuxièmement, parce qu’une découverte, ça ne se prévoit pas. On ne planifie pas le moment de la découverte, l’instant de l’invention. C’est des choses qui arrivent parfois à celui ou celle qui cherche.
J’écris “parfois” parce que tous n’ont pas cette chance. On se fixe des buts, on rêve plus ou moins grand, on tend vers nos objectifs… Il arrive qu’on connaisse l’échec ou qu’on surpasse nos attentes.
Bref, le résultat de nos gestes et de nos pensées ne nous appartient pas en totalité. Il nous incombe de choisir des chemins, mais nous sommes impuissants face aux circonstances…
C’est avec le temps, en regardant derrière soi, que l’on peut juger l’échec et la réussite. Avant et durant l’action, nous restons dans le doute, vulnérable aux circonstances incontrôlables de la vie. Le mieux que l’on puisse faire, selon moi (cela fait partie de ma philosophie), c’est de rester conscient de notre vulnérabilité durant l’action afin de réduire l’importance du doute et arpès l’action afin de reste humble devant la réussite.
je suis entièrement d’accord avec la réaction d’Éric; il est impossible de prévoir les circonstances de la vie.
J’ai bien souvent ces pensées qui figent, qui sèment l’inquiétude, le doute; elles sont le pendant négatif de la créativité, elle-même poussant à l’action, au changement. Le changement fait peur, puisque l’inconnu nous renvoi à nous-même. Le futur est aussi cet inconnu. Pourquoi nous projetterions nous dans cet inconnus?
Étant moi-même dans la création, j’ai découvert que ce n’était que lorsque j’étais totalement présente avec moi-même que j’arrivais à créer de façon positive. Présent vs futur. Être présente pour pousser la créativité, le changement. Tu vois l’ironie? Cette chose même qui me rend heureuse(la création, l’art), sème en moi les pires des doutes(et des peurs du changement)! Horreurs et damnations!
Donc de ta questions «Can you see yourself going through a dream project with ease, even with fun?» je reponds: not likely! Ce plaisir vient après, lorsque je peux analyser mon processus de création et montrer ce que j’ai accompli. Cependant, je me permets de rêver, de prévoir et d’espérer. Ces rêves ne sont pas de grandeur ni de gloire artistique (ce ne sont pas des valeurs auxquelles j’associe de l’importance), mais de réalisation personnelle, de bonheur quotidien et de pouvoir garder cette passion pour ce que je fais (et être en mesure de le faire le plus longtemps possible).
je prends bien en considérations vos idées… qui sont intéressantes – j’adore pouvoir lire vos points de vue la dessus!
Je crois qu’il est essentiel de rêver, en couleur avec ‘le gros kit’, même si c’est juste pour le plaisir que de voir le meilleur des mondes se réaliser dans notre immaginaire seulement.
Pour moi, de rêver m’a toujours amené là où je voulais, et ce, facilement (habiter en europe, voyager intensément chaque année, créer mes projets, être indépendante financièrement, et être indépendante de pensée, …).
Je crois que la nuance se fait au niveau du lâcher prise : il faut être capable de rêver grand, mais en même temps ne pas s’accrocher de manière fanatique à ces rêves – vivre le bonheur dans le maintenant, chaque jours, puisque le plaisir se trouve plus souvent dans le processus que dans la réalisation d’un but…
“il faut être capable de rêver grand, mais en même temps ne pas s’accrocher de manière fanatique à ces rêves – vivre le bonheur dans le maintenant”
Absolument. C’est pour cela que j’insiste sur l’importance du doute… Le doute c’est l’intelligence qui se manifeste dans l’ivresse de l’ambition (du rêve éveillé). Sans lui, ce n’est pas le danger de se “péter la face dans le mur” qui apparaît (doute ou pas, on se la pète quand même), c’est l’abandon d’une part importante de sa sensibilité : la sensibilité à ce qu’on donne au monde.
Pensons seulement à ces “artistes” qui, en entrevu, disent qu’ils n’ont jamais douté de leurs rêves. Ils sont apparemment déconnectés du monde, de l’effet qu’ils ont sur le monde. Tout ce qui leur est important, c’est ce qu’ils ressentent pour eux-même. (Ils auront, en effet, une idée des conséquences qu’ils provoquent dans le monde, mais elle sera posivitée au point d’être narcissique.)
Finalement, le doute “fertilise” l’imaginaire. Il lui permet de devenir fécond, riche, mature. Sans le doute, la créativité est un phénomène de désertification, d’isolement, de mort… non?
«Finalement, le doute “fertilise” l’imaginaire. Il lui permet de devenir fécond, riche, mature. Sans le doute, la créativité est un phénomène de désertification, d’isolement, de mort… non?»
Oui et non, parce que la créativité n’est essentiellement pas un phénomène fixe et de mort. Je crois que le doute peut motiver dans certain cas, mais aussi freiner dans beaucoup d’autres. Je crois que l’important c’est d’être conscient de nos processus créatifs et de ce qui fonctionne pour nous. Et il existe différent doute: douter de soi-même n’est pas la même chose que douter de la position d’un élément dans une toile.
Et le doute, je ne crois pas qu’il est la manifestation de l’intelligence, mais le reflet d’un ego (la petite voix) destructif. «Ça ne fonctionnera pas // T’es pas assez bonne // personne ne te prendra au sérieux // Tu te prends pour qui? // etc.» ; ça ne m’apparaît pas comme constructif!
P-etre faut il différencier le doute des pensées négatives…
Par exemple le doute pour moi c’est:
‘est-ce que ce projet est vraiment une bonne idée?, est-ce que je vais grandir la dedans? est-ce que j’ai le temps et l’énergie à y mettre? est-ce que je ca m’allume? est-ce que je crois pouvoir gagner mon pain avec ce projet?’,
et les pensées négatives qui sont souvent très très enracinées en nous:
‘je suis poche, ce que je fais n’est pas original, pas beau, pas bon, je ne réussirai jamais, je suis pas capable, …’
La nuance est p-etre très petite entre les deux, mais fait p-etre aussi la différence…
Le doute me permet de me remettre en question et de me rapprocher de l’essence de ce que je veux VRAIMENT, en rapport avec mes sentiment plus qu’avec mon égo.
Le doute peut me ralentir mais en prenant le temps de réfléchir je trouverai des réponses qui me propulseront plus loin, plus vite –
Les pensées négatives quant à elles me font couler à pique, et si je les écoutes et leur donne trop de place, je touche le fond. Je crois que beaucoup, beaucoup de gens sont pris et touchent le fond parce qu’ils se laissent diriger par le genre de pensées négatives que j’ai cité plus haut – ils ne sont rarement conscient du nuage gris dans lequel ils flottent. Avec ces pensées en tête, il est pratiquement impossible de rêver en couleure…
“Le doute peut me ralentir mais en prenant le temps de réfléchir je trouverai des réponses qui me propulseront plus loin, plus vite -”
Oui, c’est plutot ça que j’entends par “Le doute”. Les “pensées négatives”, comme dit M-C, sont plutot un orgueil négatif. Le contraire de l’ogueil positif dont sont pris les gens qui se croient invicibles, qui ne prennent jamais en considération les critiques. Bref, des gens qui ne se nourrissent pas des sensibilités qui les entourent.
C’est aussi ce que je voulais dire à la toute fin avec : “le doute “fertilise” l’imaginaire. Il lui permet de devenir fécond, riche, mature. Sans le doute, la créativité est un phénomène de désertification, d’isolement, de mort.”
On commence par épuiser toutes ses ressources personnelles en se coupant de l’extérieur. On s’isole donc dans ses propres idées perçues. Finalement c’est la mort de son imaginaire car c’est un imaginaire qui s’assèche avec le temps…