[igp-video src=”” poster=”http://mcturgeon.com/blog/wp-content/uploads/2014/03/4689b220b03b11e38cc01267c9f280f9_8.jpg.jpg” size=”large”]
À mis chemin entre Mika, Modeselektor, une techno ressortie tout droit des années 90 et Brel, Stromae c’est une pop star à l’apparence de geek qui l’air de rien, remet les pendules de la pop francophone à l’heure, en expansion et en orbite (il déploie ses tubes dans les chart en Belgique, France, Hollande, Allemagne, Suisse et j’en passe).
L’écouter défoule, et rassasie. Une écoute de l’album et je suis repue, car en plus des rythmes worldbeat qui nous restent dans la tête – minimum 3 jours – il y a de ces textes à haute teneure politique qui disent tout haut ce que je pense quand je visite un centre commercial.
Tout y passe : la crise écologique, la surconsommation, les accolades à coup d’#, l’irresponsabilité de masse, le cancer (“Quand c’est?”), la paternité échouée (“Où t’es papa où t’es? Tout le monde sait comment on fait des bébés, mais personnes sait comment on fait des papa”) – tout ça servis sur des lignes de guitares mélodiques, avec des textes formidablement bien articulés.
Les écouteurs sur mes oreilles, Stromae me rassure sur l’avenir de l’homme. Et il semble tellement accessible qu’on a envie de le texter pour lui dire merci.
En entrevue
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