Déployer nos ailes

Pour souligner le jour de la femme, le 8 mars dernier, j’écrivais sur Facebook :

“Do not let anyone ask you to fold your wings in order to be loved.

If someone has tried to break your wings in the past, forgive them, and fly away somewhere where there is plenty of space for you to stretch out, shine, expand, and be your own true self.”

Cette réflexion m’est précieuse, me rappelle que je dois prendre ma place, afficher mes couleurs, exprimer ma voix, sans excuses.

C’est un principe difficile à saisir et à mettre en oeuvre quand nos racines ancestrales nous ont programmés autrement, quand notre entourage semble se nourrir des mauvaises nouvelles, de la misère du voisin, et se réjouit de démolir les gens qui brillent.

Bien malheureusement, ma culture est telle que le succès et le bonheur doivent être cachés, menaçant de nous faire perdre l’amour de nos proches qui eux fonctionnent selon la croyance que la vie doit être sacrifice, que nous sommes ici pour souffrir, qu’on est coupable d’exister, parce qu’on est né pour un petit pain.

Se donner de l’importance, demander ce que l’on veut, c’est mal vu. Les gens qui se donnent de l’importance, qui créent leur bonheur sans se contorsionner pour plaire, sont menaçants. Pour le personnage superstitieux, la facilité est vu comme un danger – cela en dit long sur les racines de nos croyances, qui nous font percevoir l’abondance, le bonheur et le luxe comme étant des infractions au code de l’église.

Il est nécessaire que certains d’entre nous entreprennent de faire le ménage de leur système de croyances, décident de s’entourer de gens qui sont inspirés par le mouvement nivelé vers le haut, et inspirent d’autres à en faire de même, à se donner la permission d’exister sans conditions, la permission de prendre leur place, d’arrêter de se faire petit pour les gens qui s’incommodent à nous voir déplier nos ailes.

Il faut ouvrir les yeux et voir que parfois, ceux qui disent vouloir notre bien le font par égoïsme, de peur que l’on dérange leurs croyances, leur propre estime, qu’on les ramène à leur responsabilité de prendre leur place à eux. Il faut voir que la peur de notre succès fait naître chez eux la douleur de leurs propres rêves interrompus, et ne pas s’empêcher de rêver et d’aller plus loins, comme eux l’ont fait.

‘Part of my healing process has been to surround myself with circles of women who want me to be big, who want me to shine, who want me to be the best version of me. They want this because it inspires them, it lifts them up, it gives them permission to be big as well. They want this because they know that keeping me tethered keeps them tethered too.

Sometimes we have to do a big re-wiring job on our brains. We have to first notice those limiting beliefs- the ones that hold us back from being our true selves, our deepest selves + our shiniest selves. And then we have to say, No more! That belief no longer serves me. It no longer keeps me safe, it actually keeps me down.’ Via Andrea.

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