De retour à Montréal pour quelques jours – un retour inatendu, improvisé, de dernière minute. C’est presque par surprise que je me suis réveillée dans mon appartement du plateau ce matin. Un voyage tellement inatendu qu’en m’éveillant je me suis dit, mais qu’est ce que je fais ici?!
Débousollée et fatiguée par les 12 heures de voyage, en plus du décalage, je me sens comme un cheveux sur la soupe.
Un tour chez métro pour acheter quelques trucs – je m’y perd dans les étalages à retrouver tout les produits qui jadis fesaient partis de mon quotidien, le quotidien laissé il y a 2 ans presque jours pour jours.
C’est en octobre 2009 que moi et C avons signé notre contrat de location pour un appartement situé rue Froidevaux, dans le 14ième arrondissement de Paris. Nis C ni moi n’avions jamais mis les pieds dans cet arrondissement, alors la signature du contrat était fait unpeu à la volée – advienne que pourras, il était temps pour nous de partir de Montréal, même si ce départ me demandait tout mon petit change.
Presque 2 années ont filées – 8 mois à Paris, 6 mois dans l’Hérault et 6 mois en Provence – et on se retrouve aujourd’hui les fesses dans le froid de l’automne Québecois, à chialer contre le design laid des voitures nord américaines (surtout celles dont tout les éléments rappellent l’aigle, du capot au tableau de bord… l’héritage Amérindien que me dis C… ca me calme unpeu), à écouter les conversations avec un fort accent d’ici, à me pratiquer à tutoyer au lieu de vouvoyer, à me rappeller qu’il y a la poutine…
Même si les raisons de cette visite impromptue me nouent l’estomac – mon pop est à l’hopital depuis 15 jours – je suis contente d’être ici et d’avoir ce que C appelle notre “city fix”. Je remercie en silence l’univers qui a aidé à sa manière dans ce voyage, libérant notre appartement Montréalais à la dernière minute, comme un signe pour me dire °vas-y donc” !
J’espère que l’univers va aussi m’aider pour la suite, et aider mon pop pour qui je suis ici…
Toutes mes pensées pour ton papa. Bon retour néanmoins à Montréal! Bises!