Un court message pour vous remercier de tout les commentaires sur mon dernier billet, vos courriels et messages laissés ici m’aident énormément.
Je fais des démarches pour aider mon corps à retrouver son équilibre, son harmonie. Des anti-douleur prescrit par ma doc, des scéances de kiné 2 fois la semaine, tests sanguins pour être certaine que je ne déraille pas à cause d’une carence ou d’un dérèglement de ma machinerie interne, et écographie pour me rassurer.
Pourquoi suis-je devenue si craintive de la maladie? Est-ce l’âge, ou le fait d’avoir plusieurs cancers autour de moi?
Ma belle mère adorée nous dis qu’elle est aussi passé par là autour de ses 35 ans. Il semblerait que sur une trop longue période, les questionnement et insécuritées engendrent une forme de détresse, qui engendre à son tour un vide si grand, que l’égo prend en charge de remplir ce vide par tout ce qu’il peut immaginer comme scénarios d’horreur. Si on ne se charge pas de s’occuper par ce qui nous rend heureux, les maux apparaissent.
Ma doc me dis la même chose : les maux de dos trouvent très souvent leurs origines dans la tête. Soigner l’humeur du patient et les maux s’estompent.
Comment me soigner, reprendre le dessus naturellement?
Depuis des années que je me cherche, que je cherche ma voie. Je me rend compte qu’il n’y a rien à trouver, qu’il faut peut-être que j’arrête de chercher, que je prenne ce que la semaine en cours a à m’offrir. Essayer de garder un objectif, la direction de mon voyage, mais arrêter de m’accrocher à trouver *la* réponse à ce que je vais faire de cette vie.
Mon égo aimerait tellement avoir un plan clair et précis, avec des chiffres et des résultats. Un agenda remplis, des to-do rayés, des objectifs atteints, une direction, la reconnaissance et le succès.
Et pourtant, tout ce dont je suis capable, c’est d’avancer, d’un projet à l’autre, sans trop savoir.
Flâner à travers la vie comme on le fait à travers un champ. Profiter, essayer, jouer.
Bonjour Marie-Chantale,
Tombé sur votre blog par hasard en parcourant celui de Marie-Jo Leroux, je tiens à commenter vos propos, parce qu’ils vont à l’essentiel. En effet, malgré une vie plutôt agréable, la joie de vivre peut nous échapper. Pour ma part, c’est le Brésil qui m’a aidé à sortir d’une mélancolie liée au cul-de-sac québécois et à une peine d’amour. Des gens qui n’avaient rien d’autre qu’un sourire me l’ont donné de tout coeur, et moi je l’ai gardé depuis. Faute de retourner au Brésil, quand le blues du Nord me mord, j’écoute un bel air de samba qui me rend le sourire et le nourrit de toute une sagesse populaire. À partir de là, je peux partager ma joie de vivre au travail, en famille ou en voyage. J’espère ainsi vous dire que c’est ce que vous faites déjà. Merci.