Non mais, m’avez vous déjà vu passer autant de temps sans bloguer?
Je réduis, réduis et réduis, pour me concentrer à l’essentiel, juste l’essentiel, ce qui me rend heureuse. Écrire ici, partager, n’est pour l’instant pas aussi important que de profiter de l’été, des fleurs, des oiseaux, de la nature qui est bien en vie.
Je passe des heures à écrire, à réflechir, à lire, à observer ceux qui autour de moi courent dans tout les sens pendant que moi, à reculons, je réduis.
Je réduis. Plus de médias – imprimés, web, radio, télé – et soudainement, j’ai pleins de temps. Et que j’en entende plus un me dire que le temps manque, parce qu’il est là votre temps : dans la télé, dans les magazines, dans les heures à fureter sur le web, dans les heures passées à lire et répondre aux courriels, à attendre dans le traffic, à travailler 10 heures par jours parce que si vous avez du temps, vous savez que commencerez soudainement à angoisser.
Du temps, il y en a plein, mais à observer les gens de la ville, je me rend bien compte que personne n’en veux vraiment.
Du temps j’en trouve soudainement partout, juste assez pour pratiquer quelques minutes de silence et de calme, voir où j’en suis, où je veux aller, voir le soleil qui brille et la lune qui tourne autour de nous, les étoiles qui sont là dans un ciel qui contient tellement de mystère…
Chaque jours, il y a plein de temps pour vous, mais vous courrez tellement que vous oubliez que vous avez tous des choix…
Jusqu’à mon prochain retour ici, bonnes vacances!
Je sais pas j’aime aussi écrire sur ce qui m’enrage. Mais bon, chacun son trip…
Mais le temps ne manque JAMAIS; il faut seulement savoir prendre son temps!
C’est toute l’ironie du genre humain. Nous courrons après le temps, alors que, quoique nous fassions il aura toujours une tête d’avance.
Et c’est seulement la fin des jours approchant que l’esprit fatigué par sa course se retourne et là… quel constat! Que de temps perdu à vouloir courir, courir et toujours courir alors qu’autour de soi tant de choses valaient la peine d’être savouré.
Cela nous ramène à Epicure ou Lucrèce : Carpe diem, size the day, Profitez du jour présent.
oops, “seize the day”, voilà ce qui arrive quand les mains tapent plus vite que le cerveau!! 😀