Shake ton Québec

Pour bien faire suite aux commentaires reçus sur mon entrée Mal du pays, commentaires des plus intéressants et inspirants, je vous ai rédigé un vieux proverbe Québecois digne d’être lu par quiconque ayant besoin d’un coup de pied pour avancer :

N’attend pas d’avoir un diplôme en communications pour écrire ou faire de la radio;
n’attend pas d’avoir un bacc en arts pour gribouiller, gosser du bois ou peindre;
n’attend surtout pas qu’on te dise quoi faire et comment le faire.

S’il y a en effet beaucoup d’espace, de créativité et que tout est à faire dans notre Québec, ben vas-y comme dirait l’autre – Shake’lé ton Québec!

Rédigé par un soir de Décembre enneigé.

7 comments

  1. Pour faire suite à ton entrée Mal du pays…

    Marie-Chantal tu sais quoi?

    Je pense que nos gènes sont historiquement programmer ainsi.

    Au 17e siècle pendant que les français s’amusaient dans la dentelle avec leurs perruques et leurs froufrous en buvant et en discutant de l’Art et de la musique à Versailles, nous au Québec, on défrichait la terre, on faisait fasse au scorbut et on devait protéger notre territoire contre les anglais. Tout ça sans devenir schizophrénique avec notre identité.

    C’est les plus “tough” qui sont demeurés debouts et qui on décider d’arrêter de souffrir en prenant moins de risques pour sauver leur peau.

    Avec nos voisins anglais si différents de nous, c’est normal que notre gang de gosseux-créatifs s’autosuffie en vase clos. C’est un vieux réflexe. C’est de la survie.

    Le québécois, c’est le “Duck Tape” de la francophonie, ultra-résistant, efficace, fait ben la job, mais ne fait pas dans la dentelle.

    On a une méchante côte à remonter et il faut que tu aie le coeur à défricher la route pour dérègler ce foutu gène!

  2. et sommes nous ‘condamnés’ à être comme ça pour des générations encore? Je crois que non, je crois qu’on peut faire abstraction et remonter la pente, changer le cour de l’histoire à venir. Mais pour ça, ca prend des gens qui vont agir différamment, se faire pointer du doigt, défricher et être capable de se foutre de ce que les autres pensent. Voir, paraitre unpeu fou et un jour rejoindre les autres de sa gang.

  3. Suffit de penser à où on était il y a à peine 40 ans, et où on est aujourd’hui, pour mesurer toute l’ampleur du chemin parcouru. √áa a quelque chose d’encourageant: si on a fait ces changements prodigieux en une génération, on est capables de faire aussi bien (sinon mieux) en une autre génération… L’espoir est là, s’agit de s’en emparer.

  4. Oui tout à fait d’accords! On doit redoubler d’ardeur et qui sait, peut-être qu’on va dépasser les autres à force de défricher plus fort? 😉

  5. J’aimerais tellement partager avec toi la grandeur que je ressens à être québécois. Je vis à Paris et je me sens tellement libre ici au Québec.(je suis ici pour les fêtes) Je sens tellement qu’on a pas la lourdeur administrative de la France. On a l’esprit entrepreneur. On fonce. Pour citer ” on est le duck tape”. C’est vrai! Le Québec est jeune et on a tout devant nous. Mais on avance, on a pas le choix! Je veux moi aussi changer le Québec et le monde. Vraiment! J’ai souvent le sang qui bouille et j’en demande plus… bring it on! We can do it! Lol ! je me fais rire… j’ai le gout de m’emporter.

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