Comment dérouter un allemand en visite au québec

Phase 1: l’initiation

– Dès son arrivée à l’aéroport, faire 2 heures de route juste pour lui faire gouter la poutine saucisse-poulet-pois verts et bacon (bio) de chez Denlou à Victo.

– En chemin, ne pas oublier de lui pointer tout les panneaux de mise en garde aux orignaux qu’il y a sur la 20.

– Une fois en région, faire une courte escale au bars l’évasion, ‘juste pour le fun dude‘…

– Sur le chemin du retour, arrêter au motel Madrid pour boire une 50 (tablette : can there be temporarily members in your club alex?).

– Une fois de retour à Montréal, s’il fait -30, soyez certain de vous stationner à au moins 20 minutes de marche de votre destination finale. S’il pleu, essayez de vous stationner de manière à ce qu’il remplisse ses chaussures de gadoue en sortant de la voiture.

– Pas le temps de défaire les valises. Aussitôt arrivé chez vous, il faudrait qu’il y ait déjà au moins 30 amis qui vous attendent – de préférences des offyulbloggers. Et dans tout ce bô monde, pas un esti qui parle anglais (ou allemand), même Nika devra faire semblant.

– Vers 6 heure du matin, alors qu’il sait même plus cé quoi son nom, le sortir pour une autre poutine, mais cette fois à la Banquise. Bacon et frites bio cé sur.

– Finalement, si vous voulez qu’il reste votre ami (pensez à vos intérêts : les visites en europe vont couter moins cher si vous avez un endroit ou crêcher là bas) laissez le aller se coucher, sans toutefois oublier de lui dire que demain, en fin de matinée, on va aller à Laval (ca sonnera on ne peu plus exotique à ses oreilles) voir les centres d’achats. Bonne nuit dude, bisous.

S’il passe le test, ben il va toffer 2 mois cé sur. Sinon, ben il prendra même pas la peine de défaire ses valises.

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