Samedi matin.
Je me lève tôt car mon frère est censé débarquer à mtl vers les 10h30. Normalement, quand il me visite, on se la coule douce : croissants et expresso, blabla, il fixe tout ce qu’il peut fixer dans mon appart, et bla et bla, on sort flâner unpeu, on re-bouffe, flâne encore, et assez vite viens l’heure du départ ou on se dit ‘déjà??’.
En fait, ça c’est le beau scénario, ce qui arrive normalement. Aujourd’hui quelque chose me dit que ca l’sera pas.
Je viens juste d’apprendre là, maintenant, à 9h25, que les plans ont changés, et que mon fréro adoré (bien que je l’adore moins maintenant) amènera avec lui toute la petite famille.
Je vois déjà le tableau d’ici : ‘ben allons y donc tous ensemble. Il fait beau, pis ça arrive pas souvent qu’on est toute la famille ensemble! m-c va être suuuuuuper contente!’
Oui oui, je vois, mais c’est que entre un regroupement familial dans la maison familiale et un regroupement dans mon 4 et demi sur le plateau, ya une méchante marge. On parle ici d’attroupement et de crise de nerfs quand quelqu’un suggère une promenade sur mont-royal en plein samedi après midi (en plein samedi après-midi, – echo -) et de mon coeur qui arrête de battre quand on parle d’une visite au ikea et au maudit club price.
Et là, j’apprend ça là, par mon beau père au téléphone qui me dit qu’en plus, ils débarqueront pas avant 13h30 vu que mon frère a pas le gout de se rusher. Et moi qui me suis levé tôt et qui croyait que la journée allait être smooth… j’ai 3 heures devant moi pour me faire à l’idée et surtout, pour me préparer mentalement.
Pourvu que d’ici leur départ pour la grande ville, ils aient pas l’idée d’inviter d’autre membres de la famille.
Bref, avoir su ça hier, c’est assuré que j’aurais fait de l’insomnie.