Fuir la solitude, le silence, le lavage et la vaisselle. Est-ce que c’est pour ça que je fuis dans les cafés aussi souvent que je peux me le permettre? Fuir mon silence, mes démons, mes vidanges intérieures. Je pense que oui, en tout cas, ça ressemble à ça.
C’est comme si, entourée du brouhaha d’un café, mes démons étaient moins puissant. Et en même temps, c’est comme si de créer devenait une tâche moins sérieuse et plus comme quelque chose de nice to do while i’m there. Les gens vont dans les cafés pour se rencontrer, se la couler douce en sirotant l’instant, et moi je suis là, au milieu de tout ceux qui me rende la tâche plus simple en me rappelant que la terre continue de tourner même si en dedans à crie à la panne d’inspiration.
Phénomène urbain, les cafés sont des repères, des points de rencontres pour âmes seules qui souvent sans se parler semblent avoir une sorte de communication télépathique de très haut niveau. Les cafés ont-ils remplacés les dimanches après-midi à l’église, et nos cahiers de note remplis d’auto-analyse, la confesse? Next step would be to have Starbucks coffee in churches i guess…