Conscience citoyenne

J’observe le monde. En fait, c’est mon activité principale. J’essaie de le comprendre, sous tout ses angles, et de trouver à quel endroit moi, citoyenne du monde, québécoise, artiste, créatrice, entrepreneure, femme, militante, je me situe.

Tellement de pensées, d’idées, d’observations me viennent à l’esprit, ça me submerge et je ne peux tout partager ici. Par contre, il y a des moments où quelqu’un résume parfaitement ma pensée, me facilitant la tâche en orchestrant mots et images qui expliquent magnifiquement les concepts que j’étudie dans mon laboratoire personnel (voir, ma tête).

Ce graphique des Incredible Edible en dit beaucoup sur la conscience citoyenne qui émerge. Une conscience nouvelle qui fait peur et qui est facilement étiquetée comme étant utopique, ou simplement ridiculisée — hors, nous sommes tous aujourd’hui témoins et acteurs de la défaite du capitalisme, de la lente destruction par l’humain de ce qu’il a de plus précieux : l’amour de soi, son corps, son esprit, et sa planète.

On se croit dans un monde de progrès et de liberté, alors qu’en fait notre époque est bien sombre. Nous n’avons pas encore rejoint les paysages sombres de Blade Runner, mais la noirceur, l’isolation, et la douleure sont là, bien encrés et endurés par chacuns de nous, comme s’ils étaient une fatalité.

C’est en nous laissant convaincre par différentes entitées (religion, gouvernements, société, science) de notre impuissance, de notre dû obéissance à l’autorité, que nous avons perdus ce que nous avions de plus précieux : notre pouvoir. Hors, les hommes de science, de religion, d’état ne peuvent expliquer tout les mystères de la vie. Leurs limites ne doivent pas être les nôtres.

Le système de croyances dans lequel ont grandis les dernières générations est un système qui a créé et maintenu la peur, l’isolement, la compétition, et très peu d’estime de la personne. La survie au delà de la vie.

Du brouillard et de la noirceure des dernières années, émerge un nouveau système de croyances basé sur la collaboration, la joie, et le profit comme moyen, et non comme un but. Ce système nous offre comme possibilité de reprendre notre pouvoir, et la responsabilité de chacuns de nos geste, de chacune de nos pensées.